CE QUE JE CROQUE
Le Togo 76% se dévoile avec un nez d’écorces de bois, un brin tannique. En bouche, le carré affiche équilibre et cohérence avec des notes fruités d’amande et de raisin sec et un final pain d’épices.
CE QUE JE DÉFENDS
UN REVENU PAYSAN SÉCURISÉ
Le pays Akebou est un plateau enclavé à l’Ouest du Togo. L’isolement de la région favorise la pauvreté. 78% de la population vit sous le seuil de pauvreté. Créer une filière équitable et bio joue un rôle levier de lutte contre la pauvreté.
La sécurité alimentaire des familles repose sur le vivrier (maïs, manioc, riz). L’activité pour générer des revenus est le cacao. L’enclavement du plateau Akebou laisse les coudées franches aux pisteurs qui achètent les fèves à vil prix. La zone a la particularité d’accueillir un verger ancien de cacaoyers de variété amelonado cultivés en agro-foresterie un modèle rare en Afrique de l’Ouest. Prix bas, verger en passe d’abandon, filière désorganisée, voilà le cercle vicieux que nous tentons de rompre avec la coopérative ATSEMAWOE et l’ONG AVSF qui accompagne la coopérative depuis 10 ans.
ATSEMAWOE
Partenaire depuis 2019
En 2010, l’ONG Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières (AVSF) met en oeuvre un projet de “développement de la production bio-équitable du cacao togolais”, en appui à la coopérative Atsemawoe.
Pour les producteurs associés d’Atsemawoe, la stratégie est de différencier leur cacao de celui produit par les pays voisins et notamment la Côte d’Ivoire et le Ghana, sur la base de critères de qualité physiques et organoleptiques définis internationalement.
Atsemawoe, avec plus de 500 producteurs en troisième année de conversion biologique, est ainsi en passe de devenir l’une des rares organisations de producteurs de cacao biologique d’Afrique de l’Ouest, grâce aux conditions climatiques et agro-écologiques favorables à ce mode de production, et parmi les premières en termes d’offre de fèves de cacao certifiées biologiques.